reviens

te voir à travers la paroi
trembler devant ton joli minois
reviens pour moi, pour ta mère , pour ceux qui te vénèrent
victime de l'empereur

oh comme tu m'es cher
sentiment dont j'ignorais le sens
frérot tu as trop souffert
je ne peux avancer en ton absence

j'aime en toi ta patience
ton humour qui me désaltère
mais que dire de tes yeux cernés , tes rêves dans l'air
t'es pas le premier à lutter pour prouver son innocence

reviens tu es tout et je ressens de la jalousie
reviens je veux me bagarrer comme au bon vieux temps
reviens avec tes blagues , tes farces
reviens je t'aime , jamais je ne te le dirai en face

pour une fois c'est moi

la lumière trémule en cadence
la musique me transporte vers un ailleurs incunnu
et moi , toute faible , je m'abandonne à la magie des sons
la tête penchée en arrièrele regard pointé vers le plafon
je me prélasse dans mon coin

pour une fois , je ne fuie pas devant les moments de vêrité
pour une fois , c'est moi

je pense à ma vie
je la regarde
mon esprit me blâme
alors je fais le vide

j'y pense encore
une voix surgit de mes profondeurs
infantile et souffrante
révoltée et désinvoltée

j'essaye de l'étouffer
je n'y arrive pas

"sors de ce sale drâme, sors tout de suite
sans pourquoi ni comment
peur , doutes , indécision
c'est comme ça que tu prépares le coeur de la jeune femme que tu es?"

ne pas être terroriste est puni par la loi

terrorisme par-ci, par là

mot employé à tort et à travers

de grand usage pour étiqueter les jeunes innocents

absent quand les aberrations frappent aux yeux